État de guerre - Francesco Condemi, Béatrice Pignède

Sommes-nous entrés dans une période comparable à celle qui a précédé les deux guerres mondiales ? Un premier coup d’œil sur les images de foules conditionnées par la propagande, en 1914, 1939 ou aujourd’hui, n’est guère flatteur. Et, à nouveau, les Balkans ont mis le feu aux poudres. L’historienne Annie Lacroix-Riz le confirme : à chaque fois qu’il y a remise en cause du statu quo issu de la précédente guerre, en particulier dans la zone très disputée d’Europe de l’Est, une autre déflagration mondiale est à nouveau possible. Certes, des données fondamentales ont changé, comme le projet d’hégémonie planétaire des Etats-Unis, demeurée seule super-puissance après l’effondrement de l’Union Soviétique, nous rappelle le journaliste Stanko Cerovic, qui s’inquiète de la démesure inscrite dans la politique occidentale depuis la fin de la Guerre Froide. Tous les empires se sont effondrés par les méfaits de leurs guerres, renchérit le Général Gallois, et les États-Unis - qui se sont récemment lancés dans des expéditions coloniales tels l’Afghanistan ou l’Irak - dressent contre eux la majorité des populations. Toute la difficulté des chancelleries, à l’heure actuelle, est de constituer des alliances pour que les États-Unis déclinent avant d’avoir pu passer à l’acte, nous détaille le journaliste écrivain Thierry Meyssan, en nous citant par exemple le projet des pays pétroliers de retourner à l’étalon-or ou de convertir une partie des marchés en euros. Mais sommes-nous impuissants face à ce risque de 3e guerre mondiale

Source: clap36.net

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